La Blockchain, nouvelle ère de l’investissement ?

Une technologie permettant de rétablir la confiance dans l’investissement financier

La blockchain est un moyen de faire des transactions de manière très sécurisée. En effet, contrairement aux bases de données classiques, elle existe sur des réseaux d’ordinateurs décentralisés. De plus, dès qu’une transaction ou information est enregistrée dans un nouveau bloc, créé à partir d’un nœud, ce bloc est transmis à l’ensemble des autres nœuds de la blockchain. L’ensemble du réseau est donc mis à jour immédiatement sur tous ses nœuds.

C’est le fait d’avoir un nombre important de nœuds qui assure notamment la sécurité des transactions et informations stockées sur la blockchain.

La transparence imposée par la directive européenne MIFID II, et par extension notre plateforme, la clarté de notre infrastructure, la sécurité qu’apporte la blockchain et le contrôle que les utilisateurs ont sur leurs titres permet de rétablir la confiance perdue ces 10 dernières années, dans les échanges entre les investisseurs et les émetteurs.

Ce changement de paradigme qu’entraîne la technologie blockchain renforce en fait la législation actuelle. Nous sommes en train d’élaborer un contrat conforme dans le token (jeton), celui-ci est l’évolution du papier.

Nous entrons dans une nouvelle ère de l’investissement

Il faut noter que, puisque la liquidité est considérée comme une mesure de la stabilité des marchés financiers, les régulateurs prennent ce point très au sérieux. On considère « non-liquide » tout actif dont la vente prend plus de 7 jours calendaires. L’efficacité accrue du processus de compensation sur le marché des pensions de titres augmenterait de 50% le montant des opérations de pension qui sont aujourd’hui compensées. Cela permettrait au courtier qui gère le processus de réaliser des économies de capital en réduisant l’actif de son bilan, ce qui accroitrait la liquidité de marché.

Concernant la conformité, la technologie des registres distribués (DLT) devrait être en mesure de faciliter les procédures d’Anti Money Laundering (AML) et de Know Your Customer (KYC) en utilisant une identité digitale pour valider les informations sur la contrepartie et l’intégration du client. Cela réduirait de nombre de faux positifs dans la surveillance des transactions, qui est encore très manuelle pour le régulateur. Cela se traduirait aussi par d’énormes économies pour l’industrie grâce à la réduction des pénalités réglementaires et aux procédures de vérification, ce qui peut s’avérer très utile. En outre, c’est nettement moins cher qu’une équipe de scientifiques qui travaillent en permanence sur la détection de fraude.

Finalement, cette technologie présente une nouvelle ère de l’investissement : en effet, l’investissement se trouve démocratisé, ouvert au plus grand nombre d’acteurs, moins cher. Elle permet notamment à de nouveaux modèles d’immerger et d’innover.